Histoire

Située sur le passage de la voie romaine narbonnaise, la baronnie de Lapenne, dont le seigneur siégeait aux Etats du Languedoc, constituait une part importante du domaine de Guy III de Lévis. Attribuée à sa mort, en 1300, à son deuxième fils Thibaut, la baronnie demeura dans la famille de Lévis jusqu’en 1575, par absence de descendance. En 1747, François Joseph de Portes, président aux enquêtes du Parlement de Toulouse la fit ériger en un marquisat de 13 communes sous son nom.

Deux industries originales sont à signaler dans l’histoire économique de Lapenne. Au XVIe siècle, un moulin pour le traitement de la garance et du pastel, ainsi qu’une verrerie. Lapenne a aussi fortement contribué à la fourniture de bois de charpente, notamment pour la réparation des ponts en bois régulièrement ravagés par les crues. Les activités agricoles et artisanales furent également prospères.

 

Si en 1804, Lapenne comptait 700 habitants, aujourd’hui on en recense environ 120.

 

Blason :

La baronnie de Lapenne :
La découverte de fragments de céramique et d’amphore, datés pour certains du 1er siècle avant notre ère, est l’indice d’une présence humaine à la période antique.
Une famille portant le nom de Lapenne est citée dès le début du XIIè siècle. Une centaine d’années plus tard, certains de ses membres sont connus pour être des proches du catharisme. “Raymond Malcuit et Arnaud de Lapenne restèrent six mois au castrum de Montségur. Et là ils adorèrent ces parfaits.” Déposition de Raymond de Péreille devant l’inquisition en 1244. Après la croisade contre les cathares, les seigneurs de Lévis deviennent maîtres du lieu. Thibaud 1er de Lévis, baron de Montbrun, hérite en 1300 d’une dizaine de villages dont Lapenne, Manses, Saint-Félix de Tournegat, Vals et Teilhet. Son statut permet d’ériger l’ensemble en baronnie de Lapenne. Celle-ci passe dans les mains des Lévis-Quélus, des seigneurs de Bioule, des Bourbons-Malauze et enfin, en 1747, de François-Joseph de Portes, seigneur de Pardailhan. Président aux enquêtes du Parlement de Toulouse, il en fait un marquisat et fixe sa résidence à Manses.

L’organisation du village :